Soupe paysanne (expérience vegane)

Salut tout le monde,

Voilà le genre de soupe que je prépare souvent au pied levé. Ici, cette soupe a surtout servi de cadre à tester des saucisses type Knacki en version végane. J’aime bien les Knacki depuis aussi longtemps que je m’en souvienne. Mais plus le temps passe et plus je me dis que ce n’est vraiment pas terrible d’un point de vue nutritionnel et que la consommation de ce genre de produit ne s’inscrit plus vraiment dans mon mode de vie tourné vers le fait maison. J’essaie vraiment de chasser de mes placards tous ces méchants produits ultra-transformés.
Du coup, lors d’une de mes sorties dans un magasin bio, je me suis dit que j’aillais tester des saucisses végétales.
Pour être honnête, cette alternative végétale ne m’a pas du convaincu. Si l’on se demande avec quoi est faite une saucisse chez Herta, ben c’est encore pire avec une saucisse végétale : comment font-ils pour que des ingrédients issus du règne végétal ressemble à un produit fini à base d’ingrédient du monde animal ? C’est une question déroutante pour moi !

Bien sûr, on peut réaliser cette soupe sans ces saucisses, en mettre des vraies ou peut-être aimez-vous ce genre de produits.
Voilà donc ma petite expérience vegane du mois. On se retrouve à la fin de la recette pour un développement un peu plus long sur les simili-carnés. Je n’ai pas voulu rallonger une intro qui est déjà trop longue par mes lecteurs qui ne s’intéresseraient pas à cette thématique.

Les ingrédients pour 4 personnes :

  • 1 panais,
  • 4 belles carottes,
  • 1 échalote,
  • 1-2 gousses d’ail,
  • 1 poignée de kalettes,
  • 2 saucisses végétales,
  • 1 cuillère à soupe de concentré de tomates,
  • 6 beaux champignons,
  • 1 verre de lentilles beluga,
  • 1 verre de kasha (sarrasin grillé).

Temps de cuisson : 40 minutes environ
Niveau de difficulté : Très facile
Coût : €€

La recette :
Éplucher et laver les carottes et le panais. Les couper en petits cubes dans un robot ménager. Placer dans une cocotte en fonte. Ajouter l’oignon émincée et l’ail pressé.
Ôter les pieds terreux des champignons et les trancher en lamelles. Les mettre avec les autres légumes. Ajouter les lentilles et le sarrasin ainsi que les saucisses coupées en rondelles.
Couvrir d’eau et ajouter le concentré de tomates. Saler, poivrer et épicer éventuellement. Couvrir et laisser cuire à tout petits bouillons une bonne trentaine de minutes.
Pendant ce temps, préparer les kalettes. Couper la base, retirer les feuilles jaunies si besoin et les laver. Ajouter les feuilles une fois que tous les légumes, les céréales et les légumineuses sont cuites et poursuivre la cuisson 5 minutes.

Servir bien chaud avec des tranches de pain grillé par exemple.

Avec cette recette, je participe à Cuisinons de saison du mois de février.

Les simili-carnés et moi !

Pour faire le point concernant mon régime alimentaire, je suis toujours fléxitarienne mais je ne consomme plus que de la viande de poulet ou de dinde et parfois un peu de charcuterie. Au rayon poisson, sorti de quelques poissons fumés (truite, maquereau, haddock) et d’autres marinés (hareng), c’est le désert chez moi. Si, je mange un peu de crevettes et des moules aussi. Mais dans mon quotidien, cela ne représente pas grand-chose et je peux rester longtemps sans manger de viande sans m’en apercevoir. Ne pas manger de viande et de poisson est chez moi quelque chose d’assez naturel.

Cette recette me permet de parler d’un type de produits que l’on croise maintenant dans quasiment tous les supermarchés : les simili-carnés.
S’il y a encore cinq ans ces derniers ne se trouvaient qu’en magasin bio, depuis quelques mois on assiste à une véritable explosion de l’offre, à tel point que même des sociétés classiques de l’agro-alimentaire et les marques des grands distributeurs en commercialisent des gammes qui ne cessent de s’élargir.
Mon but ici n’est pas de critiquer ce genre de produits mais juste de vous expliquer pourquoi j’ai choisi de ne pas en consommer du moins quand je suis chez moi. Car oui, je dois vous avouer que je suis allée goûter le Grand Veggie chez McDo… personne n’est parfait :-DD
J’ai donc testé quelques simili-carnés de la grande distribution, certain bio et d’autres non et j’ai testé ces fameuses saucisses. Je n’ai trouvé là rien de bien extraordinaire !

Après réflexion et pour être cohérente avec moi-même et les idées que je défends : une cuisine simple et faite maison. Je me dis que ce genre de produits n’étaient vraiment pas en adéquation avec mon mode de vie. Car ces simili-carnés tout végétariens ou végétaliens et bio qu’ils soient, n’en demeurent pas moins des produits ultra-transformés. Et forcément, on retombe sur les travers de l’alimentation toute prête : trop salé, trop gras, sucré à notre insu, contenant des additifs, etc. Et l’entrée des géants de l’agro-alimentaire dans le secteur ne va surement pas arranger les choses.
Si je veux manger des steaks végétaux dans des burgers par exemple, je les ferai maison car c’est encore la façon la plus sûre de savoir ce que l’on met dans nos assiettes.
Concernant le tofu en bloc, je ne l’inclus dans cette catégorie des simili-carnés car c’est un produit ancestral résultant du caillage du lait de soja, un peu comme un fromage. Je continuerai donc à en tester de nouvelles sortes de temps en temps mais toujours sans excès puisque la consommation de soja dans notre régime alimentaire occidental est encore controversée.

Je tiens également préciser que ces expériences veganes n’ont d’autres buts que de me faire découvrir de nouvelles recettes et saveurs ! J’avoue que la cuisine végétalienne me fascine. J’essaie d’être honnête dans ma démarche et si certaines recettes ou produits végétaliens ne me plaisent pas, il ne s’agit en aucune façon de critiquer ou de discréditer ce régime alimentaire.

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