Cassoulet macédonien

Bonjour, bonjour !

En guise d’introduction, je voudrais vous parler d’un phénomène qui se développe de plus en plus sur les réseaux sociaux et je suis sûre qu’il finira aussi par débarquer massivement sur les blogs. De plus en plus de personnes se permettent de critiquer et ce de façon très violente voire insultante. Oui, je sais ce n’est pas nouveau mais cela se développe de plus en plus et la cuisine et l’alimentation sont devenus l’objet de critiques parfois virulentes. Entre les ultra-locavores et les chantres de la cuisine de saison, les anti-gluten ou les anti-lait et ceux qui ont oublié qu’il y a quelques mois ou quelques années encore ils mangeaient des produits animaux comme presque tout le monde et bien sûr les pseudo-écolos et les décroissants qui ont oublié que eux aussi ont participé à notre société de consommation, comme tout à chacun, et enfin les pro-zéro-déchet, bref ça fait du monde qui, tous fiers de leur nouveau dogme, se permettent de critiquer et de juger ceux qui ne chantent pas à l’unisson avec eux pour prôner un monde meilleur et bienveillant… Pour la bienveillance, on repassera… un peu plus tard ou peut-être ne seront-ils bienveillants que quand tout le monde pensera comme eux. Quelle belle dictature de l’esprit et de l’intelligence nous préparent-ils ! Ce nouveau monde donne vraiment envie d’y être !! 

Tout ça pour vous dire que dans ma recette d’aujourd’hui, il y a du poivron frais. Oui, je sais ce n’est pas de saison et mon poivron vient d’Espagne. J’essaie toujours de faire au mieux de mes capacités mais parfois il faut aussi faire quelques entorses. Faisons preuve de bon sens mais pas d’obstination ! Ce n’est pas parce que l’on choisit de partager un contenu et nos convictions (sans les imposer) que nous nous devons d’être parfaits. Personne ne l’est car nous sommes tous humains jusqu’à preuve du contraire. 

Alors faisons preuve de tolérance et réunissons autour de ce très bon cassoulet macédonien parfait pour la saison (malgré le poivron) et pour attendre l’été sans totalement désespérer de revoir un jour le soleil. 

Trucs, astuces et organisation : 

Pour cette recette, on peut utiliser des poivrons en bocal de type piquillos. Personnellement, je ne suis pas fan, j’ai préféré utiliser mon poivron espagnol. De toutes manières, les piquillos, c’est espagnol aussi… hihi ! 

Les ingrédients pour 6 personnes : 

  • 500 g de haricots blancs secs (ici Lingots), 
  • 250 g d’oignons, 
  • 2 blancs de poireaux, 
  • 150 g de carottes, 
  • 1 poivron rouge ou 200 g de poivrons en conserve,
  • 250 g de passata, 
  • 400 g de tomates concassées
  • 5-6 baies de genièvre,
  • 3-4 clous de girofle,
  • 1 grosse pincée de piment moulu,
  • 1 cuillère à café de cumin moulu, 
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive,
  • sel et poivre.  

Temps de repos : 12 heures

Temps de cuisson : 1h10 

Niveau de difficulté : Très facile 

Coût : €€

Spécificité de la recette : Recette végétalienne, sans œuf, sans beurre, sans gluten

La recette : 

1/ La veille, rincer les haricots secs et les mettre à tremper dans un grand volume d’eau pour 12 heures. 

2/ Le lendemain, égoutter et rincer de nouveau les haricots. Les faire cuire comme indiqué sur le paquet ou comme vous en avez l’habitude. 

3/ Pendant ce temps, éplucher et couper en quatre les oignons et les carottes. Laver les blancs de poireaux et le poivron. Émincer grossièrement le poireau et épépiner et ôter les parties blanches du poivron. 

4/ Placer tous les légumes dans le bol d’un robot ménager équipé de sa lame en S. Hacher menu l’ensemble. 

5/ Faire revenir ce mélange dans l’huile d’olive dans une cocotte en fonte (il faut une cocotte qui va au four). Ajouter les épices. Saler et poivrer. 

6/ Ajouter les haricots blancs égouttés, les tomates concassées et la purée de tomates. Mélanger et couvrir d’eau (environ un ou deux cm). 

7/ Enfourner la cocotte dans un four préchauffé à 210 °C pour une heure de cuisson. 

8/ Servir bien chaud avec un mélange de céréales par exemple. 

Source : Recettes végétariennes slaves, Daria Sobowiec, Éditions La Plage